À coup sûr, il y en a pour qui la marge d’intermédiation parle très peu. En termes simples, le concept désigne une étude complète des données financières d’une entreprise, comparée aux sollicitations de crédits, pour obtenir un ratio en fonction des intérêts perçus. On en parle !
Marge d’intermédiation de la banque : à quoi renvoie cette notion ?
La marge d’intermédiation constitue un bien grand concept. Fondée sur le recueil, l’analyse et l’interprétation des états financiers, elle se rapporte essentiellement aux résultats des banques sur leurs activités de prêt. Plus précisément, la marge d’intermédiation correspond au rapport de différence entre les intérêts perçus et versés. Dans la pratique, cette notion est particulièrement influencée par plusieurs éléments comme les taux débiteurs, le coût de refinancement de la banque ainsi que des volumes de crédits.
Comment calculer la marge d’intermédiation bancaire ?
Encore appelée marge d’intérêt, la marge d’intermédiation fluctue en fonction des zones géographiques et de la conjoncture économique présente. Le calcul est simple : la marge d’intérêt s’intéresse particulièrement au PNB (Produit Net Bancaire), qui désigne la différence entre les produits et les charges d’exploitation bancaires.
Comme évoqué plus haut, l’argent prêté par la banque n’est en rien sa propriété. Dans le principe, elle utilise les dépôts de la clientèle ou des fonds empruntés au siège principal ou encore le surplus des collectes effectuées non mises en place dans des crédits. Quoi qu’il en soit, la marge d’intermédiation constitue le montant restant des intérêts perçus après la rémunération des déposants qui ont permis de disposer des fonds prêtés. Concrètement, elle s’obtient par la différence en termes de calcul entre les intérêts perçus en contrepartie des crédits accordés et ceux payés ou décaissés lors des opérations du passif.
De l’intérêt de la marge d’intermédiation bancaire
L’intermédiation bancaire désigne l’analyse du rapport entre les taux d’intérêt d’un établissement bancaire. Concrètement, elle mesure l’impact et l’efficacité des activités de prêts, et présente, à ce titre, un intérêt, à la fois pour les pouvoirs publics et les praticiens de la banque. Pour sûr, elle permet à l’institution de crédit de déterminer sa vulnérabilité à la conjoncture et aux mouvements de taux. Pour les autorités publiques, l’outil s’apparente à l’idéal rêvé pour anticiper et évaluer tout risque sur le système bancaire et de limiter les impacts sur l’économie nationale.
